Le Qatar a manqué son entrée en lice dans 'son' mondial dimanche face à l’Équateur en s’inclinant 0-2 devant son public. Et si une partie du public qatari a quitté le stade à la mi-temps, ce n’est pas uniquement parce que l’équipe locale était menée au score. C’est aussi car le spectacle offert n’était pas à la hauteur.
Malmenés en première période, qu’ils ont terminée avec deux buts de retard, les Qataris n’ont pas encaissé de but en deuxième période mais n’ont pas été bien meilleurs offensivement. Après le coup de sifflet final, le constat était sidérant. Le Qatar n’a cadré aucune de ses frappes au but. Ce n’était plus arrivé pour un pays hôte de Coupe du monde depuis 1994 et le match entre les États-Unis et le Brésil.
Tirer au but, ce n’était manifestement pas le propos lors de ce match d’ouverture. Il n’y a en effet eu que 11 tirs vers le but lors de ce match (5 pour le Qatar, 6 pour l’Équateur). C’est le plus faible total pour une rencontre de Coupe du Monde depuis qu’Opta analyse la compétition (1966) à égalité avec Sénégal-Colombie de 2018.
Devenu le premier pays hôte de l’histoire de la Coupe du monde à s'incliner pour son premier match dans la compétition, le Qatar a subi la loi du buteur Enner Valencia, auteur d’un doublé après qu’un premier but a été annulé par le VAR. A 33 ans et 16 jours, il est devenu le plus âgé à avoir marqué le 1er but de la compétition. L’attaquant de Fenerbahçe a par ailleurs marqué les 5 derniers buts de son équipe au Mondial, Équateur dont il est le meilleur buteur de l’histoire en Coupe du monde avec ses 5 réalisations.
Solide défensivement, le pays sud-américain se positionne d’ores et déjà comme une équipe très coriace pour ses futurs adversaires. Il est en effet parvenu à garder sa cage inviolée lors des 7 derniers matches disputés. Le Sénégal et les Pays-Bas tenteront de faire sauter ce verrou lors des prochaines confrontations.